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JEUNES LEADERS
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Le G20 ne veut toujours pas dire "Green20"

Tribune de Pierre MANENTI dans le HuffPost du 19 septembre 2014

· Environnement,Gouvernance mondiale

Les ministres des Finances du G20 et les représentants des banques centrales se réuniront demain, samedi 20 septembre, à Cairns, en Australie, afin de préparer la toute prochaine réunion des chefs d'État des 15 et 16 novembre prochains. Ce rassemblement officiel des autorités internationales se déroulera sous les auspices d'une présidence australienne ouvertement climatosceptique et récemment engagée dans un processus de suppression de la taxe carbone.

Pourtant à l'agenda des négociations du G20 depuis 2012, la question du développement durable restera difficile à traiter et sera très certainement marginalisée dans les discussions à venir. Elle ne donnera pas lieu, cette année ne faisant pas exception, à une réunion des ministres de l'Environnement alors même que la crise environnementale est une problématique incontournable de nos politiques modernes. Elle n'en est pourtant pas moins prioritaire car il s'agit d'interroger l'état de la planète que nous souhaitons léguer aux générations futures.

Le sommet officiel du G20 des Jeunes, le Youth20, qui s'est tenu à Sydney, en juillet dernier, était de fait l'occasion de se saisir de ces questions et de donner la parole à des jeunes du monde entier, bâtisseurs du monde de demain. Le Youth20, auquel j'ai eu la chance de participer en tant que représentant de la France, a ainsi permis de souligner trois priorités pour les pays du G20 : la promotion et la recherche de nouvelles énergies renouvelables, la rationalisation de notre consommation des énergies, et l'adoption de règles et méthodes plus respectueuses du développement durable dans le domaine de l'agriculture.

L'amorce d'une transition des énergies

L'un des principaux objectifs de ce sommet des jeunes des pays du G20 a été d'établir une typologie des énergies du développement durable. Face à des énergies fossiles particulièrement polluantes (charbon, pétrole) dont nous avons tous souhaité la réduction progressive dans la consommation des Etats et des ménages, nos échanges ont permis de distinguer deux types d'énergies nécessaires au développement durable : des énergies dites de transition (énergie nucléaire, gaz de schiste) et des énergies dites renouvelables (hydroélectricité, énergie éolienne, énergie biomasse).

L'ambition déclarée de cette nouvelle typologie des énergies du développement durable est d'encourager les États du G20 à aller plus loin encore dans la recherche. En consacrant l'idée d'énergies transitionnelles et donc temporaires, notre objectif était d'adresser un message clair et réaliste : nous disposons encore de temps pour financer la recherche et trouver de nouvelles solutions mais ce temps se réduit drastiquement et nous devons nous hâter. L'urgence climatique appelle à une mobilisation immédiate pour que cette transition énergétique soit courte et aboutisse dès que possible à un nouveau modèle énergétique qui reste à inventer, non plus au niveau des Etats, mais au niveau international, compte tenu des interdépendances qui nous lient désormais.

La rationalisation de notre consommation des énergies

D'autre part, nous avons mis l'accent sur la recherche d'une meilleure efficience dans la consommation de l'énergie à notre disposition. Le constat a été rapidement établi que la question du développement durable ne pouvait se réduire à la seule limitation des énergies considérées comme nocives pour la nature et pour l'homme. Certes, la recherche d'énergies renouvelables est un impératif qui s'impose à court-terme mais cette transition énergétique ne saurait avoir lieu sans une révision générale de nos modes de consommation.

Partout dans les pays du G20, une réflexion sur les modèles de consommation énergétique doit s'engager et mettre en évidence des outils de rationalisation. Au moins consommer doit désormais répondre un mieux consommer. Mieux consommer, ce que d'aucuns appelleront l'efficience énergétique, est tant un devoir des États qu'un devoir des citoyens. La mise en valeur des transports en commun et l'encouragement des petits gestes écologiques du quotidien ont ainsi été au cœur des échanges.

La promotion de systèmes de production alimentaire durables

Enfin, nous avons porté notre attention sur les questions de la sécurité et de la sûreté alimentaires. Considérant le rôle-pivot de l'agriculture dans nos sociétés contemporaines, tant du point de vue de producteur alimentaire que de celui de consommateur énergétique, nous avons souhaité encourager une agriculture durable par l'assurance d'une allocation équitable des ressources naturelles, par des méthodes moins consommatrices de ressources énergétiques ou hydrauliques, et par la mise en valeur de la consommation de produits locaux et traditionnels.

A l'approche de la 20ème conférence des Etats-membres de la Convention-cadre des Nations-Unies sur le changement climatique, le G20 a l'opportunité et le devoir d'adresser un message clair dans le domaine du développement durable. Une prise de position ferme sur ce sujet serait, en effet, un signe fort en amont de la conférence sur le climat (COP21), qui se tiendra à Paris, en décembre 2015, et permettrait d'engager dès maintenant des négociations sur la limitation des conséquences du dérèglement climatique.

A l'heure de crises environnementales de plus en plus graves, comme en témoignent les récentes sécheresses aux Etats-Unis ou l'intensification des pics de pollution, nous nous devons de prendre des décisions pour préserver le monde de demain et agir pour sauvegarder le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui. L'assemblée des jeunes des pays du G20 a lancé un appel unanime à l'égard des chefs de gouvernement et il ne reste désormais qu'à espérer qu'il soit entendu et que des mesures immédiates soient prises pour mettre en marche ce développement durable dont nous entendons tant parler.

Pierre MANENTI était délégué au Youth20 de 2014. Le Youth20 est le sommet officiel par lequel les dirigeants du G20 consultent les jeunes du monde entier. Il a été initié par l'association « Youth Diplomacy » en France en 2011 qui depuis, recrute et forme les délégués pour le compte du ministère des Affaires étrangères et du Développement international.

Les opinions et interprétations exprimées dans les publications engagent la seule responsabilité de leurs auteurs, dans le respect de l'article 3 des statuts de l'Institut Open Diplomacy et de sa charte des valeurs.

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